Courrier Organisateur
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Courrier Organisateur
Bonjour à tous,
Comme vous le savez la Course à Obstacles est depuis le 1er Janvier 2017 rattachée à la Fédération Française d'Athlétisme.
Suite à cette annonce nous avons pris contact avec la Fédération pour organiser une réunion rapidement afin de leur présenter les caractéristiques de notre discipline et s'intégrer aux discussions et surtout aux décisions.
Nos contacts (VP de la Fédération) nous ont tout de suite indiqué que le rattachement de la Course à Obstacles à la FFA n'était pas une volonté de leur part mais venait d'une demande du Ministère qui souhaitait encadrer la pratique et minimiser au maximum les risques d'accidents.
Nos premiers entretiens se sont très bien déroulés, nos contacts étant assez ouverts et acceptant l'organisation d'une rencontre FFA-Organisateurs-OCR France.
Quelques semaines plus tard, notre contact nous a fait parvenir un texte ayant pour vocation de réglementer l'organisation des courses à obstacles en nous demandant notre avis.
Après lecture de celui-ci et avec l'aide d'organisateurs nous lui avons remonté nos commentaires et avons obtenu de sa part que ce texte ne sortirait pas sans discussions au préalable.
Après plusieurs relances (mail et messages téléphoniques) restées sans réponses, le 02 Avril 2017 le fameux texte est publié au JO sans qu'aucune de nos remarques n'aient été prises en compte ! (texte en PJ).
Ce texte régit maintenant l'organisation de la Course à Obstacles en France, tous les organisateurs devront s'y plier.
Nous pensons que ce texte n'est pas un bon texte et qu'il va nuire au développement de notre discipline.
Nous pensons que la FFA ne cherche qu'à se protéger (ceinture, bretelles et parachute) contre un éventuel accident mais pas à développer notre sport.
Nous pensons que la FFA ne peut prendre de telles décisions sans interroger les acteurs de la Course à Obstacles.
Depuis la sortie de cette réglementation nous avons essayé de contacter à plusieurs reprises nos contacts à la FFA mais sans aucun succès.
Nous souhaitons donc recueillir vos avis et commentaires sur ce texte et mettre en place les actions nécessaires pour être entendu (ou au minimum écouté) par la FFA.
En l'attente de vos retours nombreux,
PS : merci de faire suivre ce mail à tous vos contacts organisateurs que nous aurions oublié.
Comme vous le savez la Course à Obstacles est depuis le 1er Janvier 2017 rattachée à la Fédération Française d'Athlétisme.
Suite à cette annonce nous avons pris contact avec la Fédération pour organiser une réunion rapidement afin de leur présenter les caractéristiques de notre discipline et s'intégrer aux discussions et surtout aux décisions.
Nos contacts (VP de la Fédération) nous ont tout de suite indiqué que le rattachement de la Course à Obstacles à la FFA n'était pas une volonté de leur part mais venait d'une demande du Ministère qui souhaitait encadrer la pratique et minimiser au maximum les risques d'accidents.
Nos premiers entretiens se sont très bien déroulés, nos contacts étant assez ouverts et acceptant l'organisation d'une rencontre FFA-Organisateurs-OCR France.
Quelques semaines plus tard, notre contact nous a fait parvenir un texte ayant pour vocation de réglementer l'organisation des courses à obstacles en nous demandant notre avis.
Après lecture de celui-ci et avec l'aide d'organisateurs nous lui avons remonté nos commentaires et avons obtenu de sa part que ce texte ne sortirait pas sans discussions au préalable.
Après plusieurs relances (mail et messages téléphoniques) restées sans réponses, le 02 Avril 2017 le fameux texte est publié au JO sans qu'aucune de nos remarques n'aient été prises en compte ! (texte en PJ).
Ce texte régit maintenant l'organisation de la Course à Obstacles en France, tous les organisateurs devront s'y plier.
Nous pensons que ce texte n'est pas un bon texte et qu'il va nuire au développement de notre discipline.
Nous pensons que la FFA ne cherche qu'à se protéger (ceinture, bretelles et parachute) contre un éventuel accident mais pas à développer notre sport.
Nous pensons que la FFA ne peut prendre de telles décisions sans interroger les acteurs de la Course à Obstacles.
Depuis la sortie de cette réglementation nous avons essayé de contacter à plusieurs reprises nos contacts à la FFA mais sans aucun succès.
Nous souhaitons donc recueillir vos avis et commentaires sur ce texte et mettre en place les actions nécessaires pour être entendu (ou au minimum écouté) par la FFA.
En l'attente de vos retours nombreux,
PS : merci de faire suivre ce mail à tous vos contacts organisateurs que nous aurions oublié.
Re: Courrier Organisateur
COURSES A OBSTACLES
V. REGLES TECHNIQUES ET DE SECURITE SPECIFIQUES AUX COURSES A
OBSTACLES
L'ensemble des dispositions de ce titre V est applicable à tous les organisateurs.
1
–
CHAMP D'APPLICATION
Les présentes dispositions sont applicables à toutes
les manifestations pédestres hors-stade dénommées
« courses à obstacles » selon la définition do
nnée au paragraphe I du présent règlement.
L'organisateur se doit de respecter les règles techniqu
es et de sécurité définies au présent titre, afin
d'assurer au mieux la sécurité de l'ensemble
des intervenants : membres de l'organisation
–
salariés ou
bénévoles, prestataires, employés des collectivités territ
oriales intervenant sur la manifestation, participants
et public.
La participation aux courses à obstacles est interdite
aux personnes âgées de moin
s de 16 ans. Pour les
personnes âgées de moins de 18 ans,
la participation est soumise à la présentation d’une autorisation
parentale.
En cas de divergence avec les règl
es édictées au paragraphe III du pr
ésent règlement, ce sont celles du
présent paragraphe qui s'appliquent.
Les objectifs sont :
¾
d'éviter la survenue d'accidents par la mise
en place de mesures de prévention adéquates ;
¾
de maîtriser et minimiser les cons
équences d'un éventuel accident.
Du fait de leur caractère particulier :
¾
obstacles à la progression présentant
des risques particuliers de blessure ;
¾
concentration des participants en
certaines parties du parcours ;
¾
distance parcourue ;
¾
possibilité de se dérouler de nuit ;
¾
etc.
...
ces courses doivent faire l'objet d'actions et de moyens spécifiques.
Compte-tenu de la diversité des parcours qui peuvent êt
re proposés, il est du devoir de l'organisateur de
faire une analyse complète des risques propres à so
n épreuve, pour définir la totalité des moyens
nécessaires à la sécurité offerte par celle-ci, en prenant en compte au minimum les paramètres suivants :
¾
solidité des ouvrages créés pour constituer des obstacles ;
¾
risques liés à chacun des obstacles ;
¾
délais d'intervention et typologie des moyens de secours conventionnels du secteur.
Ce devoir de sécurité s'applique à tout ce qui concerne la manifestation.
Il est du devoir de l'organisateur d'informer les pa
rticipants des risques encourus, immédiats comme futurs.
2
–
COORDINATION ET REPARTITION DES RESPONSABILITES
L'organisateur est responsable de la coordination des me
sures de prévention et d'intervention, le recours à
des tiers ne l'exonér
ant en rien de ses devoirs de sécurité.
Il peut déléguer ces tâches à une (des) personne(s) doté
e(s) de l'autorité, de la compétence et des moyens
nécessaires, y-compris auprès d'un prestataire, à condition d'établir une convention qui précisera bien les
responsabilités de chacun.
Il convient de prévoir :
¾
un directeur de course : resp
onsable du déroulement de l'épreuve chargé de prendre toutes les
décisions nécessaires dans l'intérêt de l'organisation sur le plan sportif ;
¾
un responsable du parcours : chargé de la défini
tion des obstacles et de l'étude des risques générés
par ceux-ci, de la mise en place du parcours, de
la supervision du montage éventuel des obstacles,
du suivi de leurs contrôles lorsque il est requis. Il
lui appartient de faire appel à toute personne ou
organisme compétent
lorsqu’il
est nécessaire ou requis par le présent règlement. Cette fonction peut
être cumulée avec celle de directeur de course ;
¾
un responsable des secours : chargé de la définiti
on et de la coordination des moyens de secours,
de la désignation
des intervenants.
3
–
REGLEMENT
3
–
1
–
Publicité
Le règlement de l'épreuve constitue avec le bulletin d'
engagement, le contrat qui lie l'organisateur avec les
participants. Il doit être porté à la connaissance des participants par tous moyens possibles, sans qu'il soit
nécessaire d'initier la procédure d'engagement.
L'engagement nécessitera de la part du participant, l'
acceptation formelle du règlement, soit par sa signature
apposée sur le bulletin d'engag
ement, soit par case à cocher s’il s’agit d’une
procédure d'engagement
informatique.
3
–
2
–
Information des participants
Il doit préciser, outre les règles sportives applicables, les risques présentés par les différents obstacles (par
exemple chutes) et les éventuelles contre-indications (p
ar exemple risques allergiques, risques d'épilepsie,
risques cardiaques ...). Cette présentatio
n peut être faite sous forme généri
que si l'organisateur ne souhaite
pas dévoiler la nature finale des obstacles, pour maintenir un effet de surprise.
Il doit imposer aux participants la possession de cert
ains moyens nécessaires à l'assurance de leur propre
sécurité :
¾
port du (ou des) dossard(s) remis par l'organisateur ;
¾
éléments de tenue comme gants, ou tenue particuliè
re concourant à la lutte contre le froid si le
milieu (terrain enneigé par exemple) ou les conditions climatiques l'exigent ;
¾
éclairage autonome si compétition en conditions nocturnes ;
¾
ne pas porter de bijoux (bagues, colliers, bouc
les d'oreille, ...) susceptibles de générer des
blessures graves ;
sans que cette liste soit exhaustive ou limitative.
Il doit rappeler aux participants qu'ils sont les premiers
responsables de leur sécurité, et qu'ils ont le devoir
de porter assistance à tout autre participant si nécessité.
Il doit préciser, la position et la nature des ravitaillements mis à disposition des participants
Il doit clairement rappeler aux participants la né
cessité de souscrire une assurance dommages corporels
individuelle, si elle n'est pas assurée
par leur licence lorsqu'ils en possèdent
une et rappeler l'intérêt d'être à
jour pour la vaccination antitétanique.
3
–
3
–
Informations à fournir par les participants
Le bulletin d'inscription doit comporter une zone permettant à chaque participant de pouvoir renseigner :
¾
ses éventuels traitements médicaux ;
¾
la personne à prévenir en cas d'accident.
4
–
DOSSIER TECHNIQUE
Il sera constitué par l'organisateur un dossier technique de la manifestation comprenant :
¾
un plan de situation ;
¾
un plan du (des) parcours proposés avec :
¾
implantation et repérage des obstacles ;
¾
distances entre obstacles ;
¾
distance totale ;
¾
implantation des ravitaillements ;
¾
implantation et repérage des moyens de sécurité et de secours ;
¾
horaires ;
¾
pour chacun des obstacles proposés :
¾
son repère sur le plan ;
¾
sa description ;
¾
une photo ;
¾
une analyse des risques :
¾
inhérents à la construction (rupture, renversement par exemple) ;
¾
inhérents à l'utilisation (chutes, hydrocution par exemple)
avec la description des moyens mis en œuvre po
ur les éviter ou en limiter les conséquences
;
¾
les éventuelles limites d'utilisation (par exem
ple nombre de personnes
simultanément présentes
sur l'obstacle) ;
¾
les moyens de contournement proposés ;
¾
le nom de l’organisme agréé chargé de contrôle
r la conformité du montage des obstacles par
rapport aux notes de calcul ou aux notices de
montage et de mise en œuvre du constructeur
¾
un document d'organisation générale de la sécurité :
¾
désignation et rôle des responsables ;
¾
implantation des moyens ;
¾
définitions des liaisons
et plan de fréquences ;
¾
pour chacun des postes de secours :
¾
son repère sur le plan ;
¾
la description des moyens humains et matériels dont dispose ce poste ;
¾
sa zone d'action ;
¾
les parcours d'accès et d'évacuation.
5
–
CONCEPTION DU PARCOURS
Le parcours doit être adapté aux participants auxquels il est destiné, en fonction de leur âge.
Il doit être tracé à l'intérieur d'un périmètre parfai
tement défini pour permettre un suivi efficace des
participants.
Il devra, dans la mesure du possible, commencer par
une longueur de course suffisante pour permettre un
étalement des participants dès le premier obstacle.
Il devra s'adapter aux contraintes environnementales :
¾
respect de la faune et de la flore ;
¾
ne pas créer de pollution ;
sans préjuger
d’éventuelles
dispositions réglementaires supplémentaires qui seraient applicables
(Natura2000 par exemple).
Sauf cas particuliers où l'obstacle ne présente pas
de risque intrinsèque (butte, fossé par exemple), chaque
obstacle doit pouvoir être contourné (les éventuelle
s sanctions sportives résultant de ce contournement ne
sont pas l'objet du présent règlement et sont
laissées à l'appréciation de l'organisateur).
6
–
REGLES DE CONSTRUCTION
6
–
1
–
Conception
Catégories d’obstacles
Types d’obstacles
Mesures minimales de sécurité FFA par obstacle
Obstacle à
franchissement
Plan incliné avec ou
sans corde, mur
d’escalade, échelle,
mur
, filets,
troncs,
cordes,
etc...
Éviter le basculement ;
Prévoir une aire de réception proportionnelle
et
adaptée
à la hauteur de l’obstacle
;
Hauteur inférieure à
3 mètres ;
Garde
-
corps lorsqu’il est possible de demeurer de
manière statique (assis ou debout) sur
le haut de
l’obstacle
;
Présence d’un «
commissaire ».
Obstacle fermé
Tunnel, avec ou sans
eau, etc...
Pour tous les obstacles, présence d’u
n
«
commissaire » à chaque extrémité ;
Pour les obstacles immergés
:
-
longueur inférieure à 1 mètre ;
-
présence
d’un titulaire du BNMSS
.
Pour les obstacles semi-immergés :
- accès secours tous les 4 mètres.
-
présence d’un BNMSS
.
Pour les autres obstacles
:
- longueur maximale de 6 mètres.
Obstacle prévoyant de
l’eau
Parcours aquatique,
traversée zone
aquatique, e
au
glacée,
bac à boue,
toboggan
,
etc...
Un « commissaire » à chaque extrémité, accompagné
d’un titulaire du
BNSSA
Longueur de la zone inférieur
e à 25 mètres.
Si la zone est supérieure
à 80 cm de profondeur, la
présence d’
un BNSSA
et d’un «
commissaire » à
cha
que extrémité ;
Si la zone est inférieure à 80 cm, la présence d’un
«
commissaire » à chaque extrémité.
Etude de la qualité de l’eau et des risques
épidémiologiques
.
De l’eau propre afin de rincer les yeux en cas de
projection de boue.
Obstacle au sol
Zone nécessitant de
ramper avec ou sans
entraves (barbelés,
fils élect
rifiés
, ...),
pneus,
etc...
Présence d’un «
commissaire ».
Ampérage inférieur à 10
milliampères
, barbelés non-
rouillés.
Vérification de l’absence de corps dangereux (vis,
clous, etc...) au sein
des pneus.
Obstacle prévoyant un
saut
Pneus, matelas
gonflable, saut dans
l’eau
Présence d’un «
commissaire ».
Zone de sécurité et aire de réception proportionnelle
et adaptée
à l’obstacle.
Si le saut s’effectue dans l’eau, présence d
’un
« commissaire
» et d’un
BNSSA a minima.
Obstacles d’équilibre
Franchissement de
poutres, de cordes
plates, de ponts,
etc...
Présence d’un «
commissaire ».
Si aucune surface de réception n’est prévue
: hauteur
inférieure à 1 mètre.
Si une surface de réception est prév
ue (matelas,
étendue d’eau, etc...) celle
-
ci devra être adaptée à la
hauteur de l’obstacle qui ne
peut en tout état de cause
dépasser 2,5 mètres.
Obstacles à
feu ou
flammes
Franchissement de
zones enflammées au
sol, charbon brûlant,
etc...
Moyens d’extinction (extincteur, point d’eau...)
Tous les obstacles, dont la construction impose des li
mites d'utilisation liées aux contraintes subies par les
matériaux, doivent faire l'obje
t d'une note de calcul, établie par un organisme compétent.
Sont, en particulier, soumis à cette obligation :
¾
les obstacles soumis au poids des participants tels que poutres, portiques, ponts, structures
métalliques, filets ... et susceptibles de rupture sous l'effet du poids des participants présents sur
l'obstacle ;
¾
les obstacles soumis à un risque de renversement
ou de déplacement sous l'effet de la poussée des
participants tels que portiques, murs, rouleaux de paille ...
Cette note de calcul doit être établie sur la base d'un référentiel pertinent (normes françaises homologuées
ou à défaut normes éditées par un or
ganisme internationalement reconnu ou code de calcul reconnu) et des
données d'utilisation (effectif maximal retenu) fournies
par l'organisateur, en tenant compte des contraintes
dynamiques liées au mouvement des participants et de
s conditions climatiques du lieu (règles « neige et
vent » NV65 DTU P06-002).
Sont dispensés de cette note de calcul, les obstac
les constitués de systèmes conformes à une norme
homologuée (norme harmonisée NF EN ou norme fran
çaise NF) ou satisfaisant aux exigences essentielles
de sécurité les concernant, et attesté, selon le systèm
e dont ils relèvent de par la loi (auto-déclaration,
examen de type, examen individuel, ...), par le ma
rquage CE apposé sur ces systèmes et utilisés
conformément aux instructions du constructeur.
Tous les obstacles, dont l'utilisation génère des risque
s particuliers aux participants, tels que tunnels, zone
de rampage, zone électrifiées, doivent être conçus de te
lle sorte qu'ils puissent être utilisés sans risque de
blessure systématique dans le cadre d'une utilisati
on normale (par exemple un
passage en buses ou une
zone de rampage sous barbelés doit permettre le passage de tous les gabarits corporels).
Lorsqu'il est fait usage de poudres,
mousses, aérosols ou autres produits similaires, ces produits ne doivent
pas présenter de risques d'intoxication, d'allergie ou de
pollution. Une fiche toxicologique devra être jointe au
dossier technique.
6
–
2
–
Construction
Les obstacles doivent être construits conformément aux
dispositions prévues par les notes de calcul ou de
montage du constructeur, par des pe
rsonnes compétentes et formées.
6
–
3
–
Prévention des accidents
Tout obstacle présentant un risque pa
rticulier, ou soumis à limites d'utilisation, doit être sous la supervision
effective et permanente d'une ou plusieurs personnes,
chargées d'effectuer une éventuelle régulation et de
prendre toute mesure nécessaire à éviter toute situatio
n anormale potentiellement dangereuse. Cette ou ces
personnes doivent être dotées de moyens permettant
de les mettre en liaison avec le PC de sécurité.
Lorsqu'un obstacle présente un risque de chute (par ex
emple poutre glissante), la hauteur de chute doit être
limitée et la zone de chute doit disposer de moyens permettant de l'amortir.
Tout obstacle électrifié ne doit utiliser que des disp
ositifs conformes aux exigences essentielles de sécurité
les concernant, en particulier, l'énergie doit être limitée
et fournie par une source autonome. Il doit être doté
d'un dispositif de coupure d'urgence.
Lorsque l'activité proposée dans une zone de défi est
susceptible de générer des
risques pour les autres
participants (par exemple zone de tir ou de jet), son implantation doit être telle que ces risques soient
supprimés, par interposition d'écrans ou la
délimitation d'un périmètre d'exclusion.
Tout obstacle constitué d'éléments susceptibles de géné
rer un incendie doit être doté, à proximité immédiate
de moyens permettant d'en stopper le développement
(extincteurs, prise d'arrosage et tuyaux ...) avec
présence humaine permanente. Le dispositif ne pourra
être abandonné que lorsque tout risque aura été
éliminé (par exemple par noyage).
6
–
4
–
Contrôle
La conformité du montage des obstacles par rapport au
x notes de calcul ou aux
notices de montage et de
mise en œuvre du constructeur doit être contrôlée par un organisme agréé.
7- PREVENTION DES ACCIDENTS AUX PARTICIPANTS
7
–
1 - Préambule
Outre les mesures de prévention signalées au paragr
aphe 3-2 « Information des participants », visant à
imposer le port d'équipement spécifique et/ou matériel
de sécurité, et au paragraphe 6-3 « Prévention des
accidents », visant à la prévention des accidents in
hérents aux obstacles eux-mêmes il convient de prendre
des précautions complémentaires.
7
–
2
–
Météo
La conn
aissance du temps prévisible est nécessaire à la mise en œuvre de moyens adéquats à la
prévention d'éventuels accidents :
¾
dus à la température réelle et re
ssentie : froid ou chaud extrême ;
¾
dus à l'humidité, la pluie ou la neig
e qui augmente les risques de chute ;
¾
dus à l'intensité des précipitations : risque de montée rapide des eaux ou déstabilisation de terrains
(chutes de pierres, coulées de boue ...)
;
¾
dus à une modification possible des conditions d'
utilisation de certains obstacles sous l'effet de
facteurs climatiques particuliers (tenue des fixations, montée d'eau
...)
.
Les responsables parcours et sécurité devront s'inform
er des conditions climatiques prévues localement sur
la durée de la manifestation auprès d'un
organisme de météorologie reconnu ou
disposer d’un thermomètre
WBGT. La dernière interrogation devra avoir lieu dans
les deux heures qui précédent la manifestation. Ils
devront solliciter le médecin chef pour avis.
7
–
3
–
Identification des participants
Tous les participants devront être identifiés
par un (des) dossard(s) re
mis par l'organisateur.
7
–
4
–
Suivi des participants
Le dernier participant sera suivi par un ou plusieurs « fermeur(s) » du parcours.
Tout participant qui abandonne doit le signaler à l'organisation.
L'organisateur devra, sous la responsabilité du Dire
cteur de course, s'assurer qu'il ne reste plus aucun
participant sur le parcours à l'issue de la manifestation.
8
–
MOYENS DE COMMUNICATION
Voir paragraphe IV-B-2 (« Mesures de sécurité spécifiques aux trails
–
Moyens de communication radio »)
9
–
SECOURS
9
–
1
–
Préliminaire
Les moyens décrits au présent paragraphe sont à
considérer comme un minimum. Il appartient à
l'organisateur de les adapter en fonction de la nature propre de sa manifestation en se référant au cahier des
charges des compétitions hors stade :
¾
nombre de participants (par épreuve et cumulé) ;
¾
durée prévisible (temps minimum, temps maximum) en fonction de la distance à parcourir et des
obstacles proposés ;
¾
nature des obstacles ;
¾
accessibilité sur le parcours ;
¾
conditions climatiques prévisibles ;
¾
effectif du public prévisible ;
¾
existence de structures locales (hôpital, SMUR, pompiers
...)
;
¾
etc.
... .
Ils doivent permettre d'intervenir dans un délai et av
ec une qualification équivalents aux moyens de secours
conventionnels du secteur.
La priorité du schéma d'organisation des secours est, en
premier lieu, d'assurer les urgences vitales et non
les soins de confort.
9
–
2
–
Organisation générale
Les secours sont sous l'autorité d'un respon
sable des secours (voir définition en V-2).
Le schéma d'organisation des secours est établi sous la responsabilité du responsable des secours, en
collaboration, si nécessaire, avec une société spécialisée
ou tout expert qu'il jugera bon de s'adjoindre, sous
réserve que ces collaboration
s soient contractualisées.
Les secours sont structurés avec :
¾
un PC sécurité : lieu où se trouve le responsable sécurité et les représentants des différentes forces
affectées à la sécurité (police, gendarmerie, pompiers, secouristes ...
) et où se fait la coordination
entre les différentes forces et leurs moyens. Il
dispose des moyens de communication nécessaires
(radio, téléphones d'urgence ...), des bulletins d'in
scription des participants. Il consigne sur main
courante horodatée toutes communications et mouvements;
¾
un ou plusieurs postes de sécurité répartis sur le parcours, en fonction de la distance et des moyens
d'accès. Chacun de ces postes a compétence sur un
e zone d'action précisée au dossier technique.
Chaque poste est sous la responsabilité d'un chef de poste, chargé de la liaison et la coordination
avec le PC sécurité et du déploiement des moyens
d'intervention et de secours dans sa zone de
compétence ;
¾
une ou plusieurs équipes mobiles ;
¾
de superviseurs à proximité immédiate de chaq
ue obstacle à risque particulier (cf. V-6-3).
Ils font l'objet d'un document d'analyse à joindre au dossier technique et subdivisé en deux rubriques :
¾
participants et organisateurs ;
¾
public.
9
–
3
–
Public
Sauf disposition dérogatoire préfectora
le particulière, il sera mis en place,
dès lors qu'il y a plus de 1500
personnes présentes simultanément et payantes sur le si
te de la manifestation, un «Dispositif Prévisionnel
de Secours » (DPS), conformément à l'arrêté du 7 novembre 2006.
9
–
4
–
Participants et organisation
9
–
4
–
1
–
Moyens en personnel
Médecin :
La prise en charge des interventions médicale
s est sous la supervision d'un médecin chef,
présent en permanence sur la manifestation,
quelque soit le nombre de participants.
Il peut être secondé par un ou plusieurs
autres médecins, à poste fixe, ou mobile.
Au-delà de 1000 participants, un second médecin est nécessaire.
Nota :
un médecin est un do
cteur en médecine (thèse finie),
de préférence avec expérience en
médecine hospitalière. Il ne peut en au
cun cas s'agir d'un interne en médecine.
Infirmier :
diplômé d'état ou infirmier sapeur-pompier pouvant intervenir, en situation d'urgence et en
absence de médecin, dans le cadre de « protocol
es infirmiers » mis en place par le médecin en
charge de la manifestation (décret 2002-194 du 11 février 2002).
Secouristes :
niveau PSE1 minimum, il doit faire obligatoirement relever d'une association de
secourisme agréée par le Ministère de l'Intérieur. Chaque équipe de secours est composée au
minimum de deux personnes.
Nageur-sauveteur :
personne titulaire du BNSSA. Chaque ob
stacle constitué de pièce(s) d'eau devra
être sous la surveillance perm
anente d'un nageur-sauveteur.
Il doit être conclut une convention avec ch
acune des personnes ou chacun des organismes
participants aux secours.
Services médicaux :
L'organisateur est libre de proposer ou
non de tels soins de confort tels que
stands
de récupération, ostéopathes ...
9
–
4
–
2
–
Moyens matériels
Il sera présent sur place au moins une ambulance
agréée pour le transport des blessés vers les
hôpitaux du secteur (UMH, VPSP, VASV, PSE, ASSU).
Il sera prévu au minimum une ambulance supplémentaire par fraction (entière ou partielle) de 1000
participants.
Nota :
pour 3500 participants, par exemple, il faudra donc 4 ambulances.
Les véhicules d'intervention seront adaptés au terrain.
9
–
4
–
3
–
Premiers soins
L'organisateur devra mettre en place, dans la zone
d'arrivée, un dispositif destinés à donner les
premiers soins lorsque l'état du patient ne nécessite ni examen complémentaire et/ou hospitalisation.
Ce dispositif peut être assuré par des infi
rmier(e)s et/ou des secouristes à poste fixe.
V. REGLES TECHNIQUES ET DE SECURITE SPECIFIQUES AUX COURSES A
OBSTACLES
L'ensemble des dispositions de ce titre V est applicable à tous les organisateurs.
1
–
CHAMP D'APPLICATION
Les présentes dispositions sont applicables à toutes
les manifestations pédestres hors-stade dénommées
« courses à obstacles » selon la définition do
nnée au paragraphe I du présent règlement.
L'organisateur se doit de respecter les règles techniqu
es et de sécurité définies au présent titre, afin
d'assurer au mieux la sécurité de l'ensemble
des intervenants : membres de l'organisation
–
salariés ou
bénévoles, prestataires, employés des collectivités territ
oriales intervenant sur la manifestation, participants
et public.
La participation aux courses à obstacles est interdite
aux personnes âgées de moin
s de 16 ans. Pour les
personnes âgées de moins de 18 ans,
la participation est soumise à la présentation d’une autorisation
parentale.
En cas de divergence avec les règl
es édictées au paragraphe III du pr
ésent règlement, ce sont celles du
présent paragraphe qui s'appliquent.
Les objectifs sont :
¾
d'éviter la survenue d'accidents par la mise
en place de mesures de prévention adéquates ;
¾
de maîtriser et minimiser les cons
équences d'un éventuel accident.
Du fait de leur caractère particulier :
¾
obstacles à la progression présentant
des risques particuliers de blessure ;
¾
concentration des participants en
certaines parties du parcours ;
¾
distance parcourue ;
¾
possibilité de se dérouler de nuit ;
¾
etc.
...
ces courses doivent faire l'objet d'actions et de moyens spécifiques.
Compte-tenu de la diversité des parcours qui peuvent êt
re proposés, il est du devoir de l'organisateur de
faire une analyse complète des risques propres à so
n épreuve, pour définir la totalité des moyens
nécessaires à la sécurité offerte par celle-ci, en prenant en compte au minimum les paramètres suivants :
¾
solidité des ouvrages créés pour constituer des obstacles ;
¾
risques liés à chacun des obstacles ;
¾
délais d'intervention et typologie des moyens de secours conventionnels du secteur.
Ce devoir de sécurité s'applique à tout ce qui concerne la manifestation.
Il est du devoir de l'organisateur d'informer les pa
rticipants des risques encourus, immédiats comme futurs.
2
–
COORDINATION ET REPARTITION DES RESPONSABILITES
L'organisateur est responsable de la coordination des me
sures de prévention et d'intervention, le recours à
des tiers ne l'exonér
ant en rien de ses devoirs de sécurité.
Il peut déléguer ces tâches à une (des) personne(s) doté
e(s) de l'autorité, de la compétence et des moyens
nécessaires, y-compris auprès d'un prestataire, à condition d'établir une convention qui précisera bien les
responsabilités de chacun.
Il convient de prévoir :
¾
un directeur de course : resp
onsable du déroulement de l'épreuve chargé de prendre toutes les
décisions nécessaires dans l'intérêt de l'organisation sur le plan sportif ;
¾
un responsable du parcours : chargé de la défini
tion des obstacles et de l'étude des risques générés
par ceux-ci, de la mise en place du parcours, de
la supervision du montage éventuel des obstacles,
du suivi de leurs contrôles lorsque il est requis. Il
lui appartient de faire appel à toute personne ou
organisme compétent
lorsqu’il
est nécessaire ou requis par le présent règlement. Cette fonction peut
être cumulée avec celle de directeur de course ;
¾
un responsable des secours : chargé de la définiti
on et de la coordination des moyens de secours,
de la désignation
des intervenants.
3
–
REGLEMENT
3
–
1
–
Publicité
Le règlement de l'épreuve constitue avec le bulletin d'
engagement, le contrat qui lie l'organisateur avec les
participants. Il doit être porté à la connaissance des participants par tous moyens possibles, sans qu'il soit
nécessaire d'initier la procédure d'engagement.
L'engagement nécessitera de la part du participant, l'
acceptation formelle du règlement, soit par sa signature
apposée sur le bulletin d'engag
ement, soit par case à cocher s’il s’agit d’une
procédure d'engagement
informatique.
3
–
2
–
Information des participants
Il doit préciser, outre les règles sportives applicables, les risques présentés par les différents obstacles (par
exemple chutes) et les éventuelles contre-indications (p
ar exemple risques allergiques, risques d'épilepsie,
risques cardiaques ...). Cette présentatio
n peut être faite sous forme généri
que si l'organisateur ne souhaite
pas dévoiler la nature finale des obstacles, pour maintenir un effet de surprise.
Il doit imposer aux participants la possession de cert
ains moyens nécessaires à l'assurance de leur propre
sécurité :
¾
port du (ou des) dossard(s) remis par l'organisateur ;
¾
éléments de tenue comme gants, ou tenue particuliè
re concourant à la lutte contre le froid si le
milieu (terrain enneigé par exemple) ou les conditions climatiques l'exigent ;
¾
éclairage autonome si compétition en conditions nocturnes ;
¾
ne pas porter de bijoux (bagues, colliers, bouc
les d'oreille, ...) susceptibles de générer des
blessures graves ;
sans que cette liste soit exhaustive ou limitative.
Il doit rappeler aux participants qu'ils sont les premiers
responsables de leur sécurité, et qu'ils ont le devoir
de porter assistance à tout autre participant si nécessité.
Il doit préciser, la position et la nature des ravitaillements mis à disposition des participants
Il doit clairement rappeler aux participants la né
cessité de souscrire une assurance dommages corporels
individuelle, si elle n'est pas assurée
par leur licence lorsqu'ils en possèdent
une et rappeler l'intérêt d'être à
jour pour la vaccination antitétanique.
3
–
3
–
Informations à fournir par les participants
Le bulletin d'inscription doit comporter une zone permettant à chaque participant de pouvoir renseigner :
¾
ses éventuels traitements médicaux ;
¾
la personne à prévenir en cas d'accident.
4
–
DOSSIER TECHNIQUE
Il sera constitué par l'organisateur un dossier technique de la manifestation comprenant :
¾
un plan de situation ;
¾
un plan du (des) parcours proposés avec :
¾
implantation et repérage des obstacles ;
¾
distances entre obstacles ;
¾
distance totale ;
¾
implantation des ravitaillements ;
¾
implantation et repérage des moyens de sécurité et de secours ;
¾
horaires ;
¾
pour chacun des obstacles proposés :
¾
son repère sur le plan ;
¾
sa description ;
¾
une photo ;
¾
une analyse des risques :
¾
inhérents à la construction (rupture, renversement par exemple) ;
¾
inhérents à l'utilisation (chutes, hydrocution par exemple)
avec la description des moyens mis en œuvre po
ur les éviter ou en limiter les conséquences
;
¾
les éventuelles limites d'utilisation (par exem
ple nombre de personnes
simultanément présentes
sur l'obstacle) ;
¾
les moyens de contournement proposés ;
¾
le nom de l’organisme agréé chargé de contrôle
r la conformité du montage des obstacles par
rapport aux notes de calcul ou aux notices de
montage et de mise en œuvre du constructeur
¾
un document d'organisation générale de la sécurité :
¾
désignation et rôle des responsables ;
¾
implantation des moyens ;
¾
définitions des liaisons
et plan de fréquences ;
¾
pour chacun des postes de secours :
¾
son repère sur le plan ;
¾
la description des moyens humains et matériels dont dispose ce poste ;
¾
sa zone d'action ;
¾
les parcours d'accès et d'évacuation.
5
–
CONCEPTION DU PARCOURS
Le parcours doit être adapté aux participants auxquels il est destiné, en fonction de leur âge.
Il doit être tracé à l'intérieur d'un périmètre parfai
tement défini pour permettre un suivi efficace des
participants.
Il devra, dans la mesure du possible, commencer par
une longueur de course suffisante pour permettre un
étalement des participants dès le premier obstacle.
Il devra s'adapter aux contraintes environnementales :
¾
respect de la faune et de la flore ;
¾
ne pas créer de pollution ;
sans préjuger
d’éventuelles
dispositions réglementaires supplémentaires qui seraient applicables
(Natura2000 par exemple).
Sauf cas particuliers où l'obstacle ne présente pas
de risque intrinsèque (butte, fossé par exemple), chaque
obstacle doit pouvoir être contourné (les éventuelle
s sanctions sportives résultant de ce contournement ne
sont pas l'objet du présent règlement et sont
laissées à l'appréciation de l'organisateur).
6
–
REGLES DE CONSTRUCTION
6
–
1
–
Conception
Catégories d’obstacles
Types d’obstacles
Mesures minimales de sécurité FFA par obstacle
Obstacle à
franchissement
Plan incliné avec ou
sans corde, mur
d’escalade, échelle,
mur
, filets,
troncs,
cordes,
etc...
Éviter le basculement ;
Prévoir une aire de réception proportionnelle
et
adaptée
à la hauteur de l’obstacle
;
Hauteur inférieure à
3 mètres ;
Garde
-
corps lorsqu’il est possible de demeurer de
manière statique (assis ou debout) sur
le haut de
l’obstacle
;
Présence d’un «
commissaire ».
Obstacle fermé
Tunnel, avec ou sans
eau, etc...
Pour tous les obstacles, présence d’u
n
«
commissaire » à chaque extrémité ;
Pour les obstacles immergés
:
-
longueur inférieure à 1 mètre ;
-
présence
d’un titulaire du BNMSS
.
Pour les obstacles semi-immergés :
- accès secours tous les 4 mètres.
-
présence d’un BNMSS
.
Pour les autres obstacles
:
- longueur maximale de 6 mètres.
Obstacle prévoyant de
l’eau
Parcours aquatique,
traversée zone
aquatique, e
au
glacée,
bac à boue,
toboggan
,
etc...
Un « commissaire » à chaque extrémité, accompagné
d’un titulaire du
BNSSA
Longueur de la zone inférieur
e à 25 mètres.
Si la zone est supérieure
à 80 cm de profondeur, la
présence d’
un BNSSA
et d’un «
commissaire » à
cha
que extrémité ;
Si la zone est inférieure à 80 cm, la présence d’un
«
commissaire » à chaque extrémité.
Etude de la qualité de l’eau et des risques
épidémiologiques
.
De l’eau propre afin de rincer les yeux en cas de
projection de boue.
Obstacle au sol
Zone nécessitant de
ramper avec ou sans
entraves (barbelés,
fils élect
rifiés
, ...),
pneus,
etc...
Présence d’un «
commissaire ».
Ampérage inférieur à 10
milliampères
, barbelés non-
rouillés.
Vérification de l’absence de corps dangereux (vis,
clous, etc...) au sein
des pneus.
Obstacle prévoyant un
saut
Pneus, matelas
gonflable, saut dans
l’eau
Présence d’un «
commissaire ».
Zone de sécurité et aire de réception proportionnelle
et adaptée
à l’obstacle.
Si le saut s’effectue dans l’eau, présence d
’un
« commissaire
» et d’un
BNSSA a minima.
Obstacles d’équilibre
Franchissement de
poutres, de cordes
plates, de ponts,
etc...
Présence d’un «
commissaire ».
Si aucune surface de réception n’est prévue
: hauteur
inférieure à 1 mètre.
Si une surface de réception est prév
ue (matelas,
étendue d’eau, etc...) celle
-
ci devra être adaptée à la
hauteur de l’obstacle qui ne
peut en tout état de cause
dépasser 2,5 mètres.
Obstacles à
feu ou
flammes
Franchissement de
zones enflammées au
sol, charbon brûlant,
etc...
Moyens d’extinction (extincteur, point d’eau...)
Tous les obstacles, dont la construction impose des li
mites d'utilisation liées aux contraintes subies par les
matériaux, doivent faire l'obje
t d'une note de calcul, établie par un organisme compétent.
Sont, en particulier, soumis à cette obligation :
¾
les obstacles soumis au poids des participants tels que poutres, portiques, ponts, structures
métalliques, filets ... et susceptibles de rupture sous l'effet du poids des participants présents sur
l'obstacle ;
¾
les obstacles soumis à un risque de renversement
ou de déplacement sous l'effet de la poussée des
participants tels que portiques, murs, rouleaux de paille ...
Cette note de calcul doit être établie sur la base d'un référentiel pertinent (normes françaises homologuées
ou à défaut normes éditées par un or
ganisme internationalement reconnu ou code de calcul reconnu) et des
données d'utilisation (effectif maximal retenu) fournies
par l'organisateur, en tenant compte des contraintes
dynamiques liées au mouvement des participants et de
s conditions climatiques du lieu (règles « neige et
vent » NV65 DTU P06-002).
Sont dispensés de cette note de calcul, les obstac
les constitués de systèmes conformes à une norme
homologuée (norme harmonisée NF EN ou norme fran
çaise NF) ou satisfaisant aux exigences essentielles
de sécurité les concernant, et attesté, selon le systèm
e dont ils relèvent de par la loi (auto-déclaration,
examen de type, examen individuel, ...), par le ma
rquage CE apposé sur ces systèmes et utilisés
conformément aux instructions du constructeur.
Tous les obstacles, dont l'utilisation génère des risque
s particuliers aux participants, tels que tunnels, zone
de rampage, zone électrifiées, doivent être conçus de te
lle sorte qu'ils puissent être utilisés sans risque de
blessure systématique dans le cadre d'une utilisati
on normale (par exemple un
passage en buses ou une
zone de rampage sous barbelés doit permettre le passage de tous les gabarits corporels).
Lorsqu'il est fait usage de poudres,
mousses, aérosols ou autres produits similaires, ces produits ne doivent
pas présenter de risques d'intoxication, d'allergie ou de
pollution. Une fiche toxicologique devra être jointe au
dossier technique.
6
–
2
–
Construction
Les obstacles doivent être construits conformément aux
dispositions prévues par les notes de calcul ou de
montage du constructeur, par des pe
rsonnes compétentes et formées.
6
–
3
–
Prévention des accidents
Tout obstacle présentant un risque pa
rticulier, ou soumis à limites d'utilisation, doit être sous la supervision
effective et permanente d'une ou plusieurs personnes,
chargées d'effectuer une éventuelle régulation et de
prendre toute mesure nécessaire à éviter toute situatio
n anormale potentiellement dangereuse. Cette ou ces
personnes doivent être dotées de moyens permettant
de les mettre en liaison avec le PC de sécurité.
Lorsqu'un obstacle présente un risque de chute (par ex
emple poutre glissante), la hauteur de chute doit être
limitée et la zone de chute doit disposer de moyens permettant de l'amortir.
Tout obstacle électrifié ne doit utiliser que des disp
ositifs conformes aux exigences essentielles de sécurité
les concernant, en particulier, l'énergie doit être limitée
et fournie par une source autonome. Il doit être doté
d'un dispositif de coupure d'urgence.
Lorsque l'activité proposée dans une zone de défi est
susceptible de générer des
risques pour les autres
participants (par exemple zone de tir ou de jet), son implantation doit être telle que ces risques soient
supprimés, par interposition d'écrans ou la
délimitation d'un périmètre d'exclusion.
Tout obstacle constitué d'éléments susceptibles de géné
rer un incendie doit être doté, à proximité immédiate
de moyens permettant d'en stopper le développement
(extincteurs, prise d'arrosage et tuyaux ...) avec
présence humaine permanente. Le dispositif ne pourra
être abandonné que lorsque tout risque aura été
éliminé (par exemple par noyage).
6
–
4
–
Contrôle
La conformité du montage des obstacles par rapport au
x notes de calcul ou aux
notices de montage et de
mise en œuvre du constructeur doit être contrôlée par un organisme agréé.
7- PREVENTION DES ACCIDENTS AUX PARTICIPANTS
7
–
1 - Préambule
Outre les mesures de prévention signalées au paragr
aphe 3-2 « Information des participants », visant à
imposer le port d'équipement spécifique et/ou matériel
de sécurité, et au paragraphe 6-3 « Prévention des
accidents », visant à la prévention des accidents in
hérents aux obstacles eux-mêmes il convient de prendre
des précautions complémentaires.
7
–
2
–
Météo
La conn
aissance du temps prévisible est nécessaire à la mise en œuvre de moyens adéquats à la
prévention d'éventuels accidents :
¾
dus à la température réelle et re
ssentie : froid ou chaud extrême ;
¾
dus à l'humidité, la pluie ou la neig
e qui augmente les risques de chute ;
¾
dus à l'intensité des précipitations : risque de montée rapide des eaux ou déstabilisation de terrains
(chutes de pierres, coulées de boue ...)
;
¾
dus à une modification possible des conditions d'
utilisation de certains obstacles sous l'effet de
facteurs climatiques particuliers (tenue des fixations, montée d'eau
...)
.
Les responsables parcours et sécurité devront s'inform
er des conditions climatiques prévues localement sur
la durée de la manifestation auprès d'un
organisme de météorologie reconnu ou
disposer d’un thermomètre
WBGT. La dernière interrogation devra avoir lieu dans
les deux heures qui précédent la manifestation. Ils
devront solliciter le médecin chef pour avis.
7
–
3
–
Identification des participants
Tous les participants devront être identifiés
par un (des) dossard(s) re
mis par l'organisateur.
7
–
4
–
Suivi des participants
Le dernier participant sera suivi par un ou plusieurs « fermeur(s) » du parcours.
Tout participant qui abandonne doit le signaler à l'organisation.
L'organisateur devra, sous la responsabilité du Dire
cteur de course, s'assurer qu'il ne reste plus aucun
participant sur le parcours à l'issue de la manifestation.
8
–
MOYENS DE COMMUNICATION
Voir paragraphe IV-B-2 (« Mesures de sécurité spécifiques aux trails
–
Moyens de communication radio »)
9
–
SECOURS
9
–
1
–
Préliminaire
Les moyens décrits au présent paragraphe sont à
considérer comme un minimum. Il appartient à
l'organisateur de les adapter en fonction de la nature propre de sa manifestation en se référant au cahier des
charges des compétitions hors stade :
¾
nombre de participants (par épreuve et cumulé) ;
¾
durée prévisible (temps minimum, temps maximum) en fonction de la distance à parcourir et des
obstacles proposés ;
¾
nature des obstacles ;
¾
accessibilité sur le parcours ;
¾
conditions climatiques prévisibles ;
¾
effectif du public prévisible ;
¾
existence de structures locales (hôpital, SMUR, pompiers
...)
;
¾
etc.
... .
Ils doivent permettre d'intervenir dans un délai et av
ec une qualification équivalents aux moyens de secours
conventionnels du secteur.
La priorité du schéma d'organisation des secours est, en
premier lieu, d'assurer les urgences vitales et non
les soins de confort.
9
–
2
–
Organisation générale
Les secours sont sous l'autorité d'un respon
sable des secours (voir définition en V-2).
Le schéma d'organisation des secours est établi sous la responsabilité du responsable des secours, en
collaboration, si nécessaire, avec une société spécialisée
ou tout expert qu'il jugera bon de s'adjoindre, sous
réserve que ces collaboration
s soient contractualisées.
Les secours sont structurés avec :
¾
un PC sécurité : lieu où se trouve le responsable sécurité et les représentants des différentes forces
affectées à la sécurité (police, gendarmerie, pompiers, secouristes ...
) et où se fait la coordination
entre les différentes forces et leurs moyens. Il
dispose des moyens de communication nécessaires
(radio, téléphones d'urgence ...), des bulletins d'in
scription des participants. Il consigne sur main
courante horodatée toutes communications et mouvements;
¾
un ou plusieurs postes de sécurité répartis sur le parcours, en fonction de la distance et des moyens
d'accès. Chacun de ces postes a compétence sur un
e zone d'action précisée au dossier technique.
Chaque poste est sous la responsabilité d'un chef de poste, chargé de la liaison et la coordination
avec le PC sécurité et du déploiement des moyens
d'intervention et de secours dans sa zone de
compétence ;
¾
une ou plusieurs équipes mobiles ;
¾
de superviseurs à proximité immédiate de chaq
ue obstacle à risque particulier (cf. V-6-3).
Ils font l'objet d'un document d'analyse à joindre au dossier technique et subdivisé en deux rubriques :
¾
participants et organisateurs ;
¾
public.
9
–
3
–
Public
Sauf disposition dérogatoire préfectora
le particulière, il sera mis en place,
dès lors qu'il y a plus de 1500
personnes présentes simultanément et payantes sur le si
te de la manifestation, un «Dispositif Prévisionnel
de Secours » (DPS), conformément à l'arrêté du 7 novembre 2006.
9
–
4
–
Participants et organisation
9
–
4
–
1
–
Moyens en personnel
Médecin :
La prise en charge des interventions médicale
s est sous la supervision d'un médecin chef,
présent en permanence sur la manifestation,
quelque soit le nombre de participants.
Il peut être secondé par un ou plusieurs
autres médecins, à poste fixe, ou mobile.
Au-delà de 1000 participants, un second médecin est nécessaire.
Nota :
un médecin est un do
cteur en médecine (thèse finie),
de préférence avec expérience en
médecine hospitalière. Il ne peut en au
cun cas s'agir d'un interne en médecine.
Infirmier :
diplômé d'état ou infirmier sapeur-pompier pouvant intervenir, en situation d'urgence et en
absence de médecin, dans le cadre de « protocol
es infirmiers » mis en place par le médecin en
charge de la manifestation (décret 2002-194 du 11 février 2002).
Secouristes :
niveau PSE1 minimum, il doit faire obligatoirement relever d'une association de
secourisme agréée par le Ministère de l'Intérieur. Chaque équipe de secours est composée au
minimum de deux personnes.
Nageur-sauveteur :
personne titulaire du BNSSA. Chaque ob
stacle constitué de pièce(s) d'eau devra
être sous la surveillance perm
anente d'un nageur-sauveteur.
Il doit être conclut une convention avec ch
acune des personnes ou chacun des organismes
participants aux secours.
Services médicaux :
L'organisateur est libre de proposer ou
non de tels soins de confort tels que
stands
de récupération, ostéopathes ...
9
–
4
–
2
–
Moyens matériels
Il sera présent sur place au moins une ambulance
agréée pour le transport des blessés vers les
hôpitaux du secteur (UMH, VPSP, VASV, PSE, ASSU).
Il sera prévu au minimum une ambulance supplémentaire par fraction (entière ou partielle) de 1000
participants.
Nota :
pour 3500 participants, par exemple, il faudra donc 4 ambulances.
Les véhicules d'intervention seront adaptés au terrain.
9
–
4
–
3
–
Premiers soins
L'organisateur devra mettre en place, dans la zone
d'arrivée, un dispositif destinés à donner les
premiers soins lorsque l'état du patient ne nécessite ni examen complémentaire et/ou hospitalisation.
Ce dispositif peut être assuré par des infi
rmier(e)s et/ou des secouristes à poste fixe.
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